Enraciné – c’est son bien-fondé pense-t-il
sa cause et son bon droit, il a raison.
La lumière l’enracine, la lumière le dévie –
des éclosions le déportent loin de ses abstractions
il mâche des noms touffus qu’il marie
aux épithètes, il mâche l’herbe, les épillets
du filtre, absorbé dans la lumière et empirique
il clame des prédicats dans la clameur générale
il inachève jusqu’à sa phrase, jusqu’à ses paumes
lorsque au-dessus de sa tête les clapets sourds
des ramiers lui soufflent la parabole
– un ralenti heureux, herbe qui le dépasse –
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