Aucune issue n’est jamais visible
par anticipation
mais simplement gagnée à la croisée
du geste et de la pensée du geste
le chemin faisant est l’issue en frayant
l'issue, le reste suit, je veux dire
comme une formation s’étoffe, en jouant
la musique qui la définit et la justifie.
Le jardin n’existe que par ses confins de ronciers
et moi à veiller, à hanter à l’équerre des ombres
ses retours avérés ou manqués
ses incidences,
des répercussions de vents et de voix, vois
leur accord parfois parfait,
(plus généralement : possible) des prolongements
réels
des retombées en pluie
de feu (de fièvre) (drue : on dit hallebardes
incisant d’un trait oblique le fragile phrasé des massifs)
en giboulées de mars, hélas avril !
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