mardi 14 janvier 2020

Et la H n’y est pas pour rien


Et la H n’y est pas pour rien, laquelle ainsi s’y entend.
Quelque part il y a la guerre, l’ennui, des réformes ;

Des feux dans le bois éclairci.
Un homme occupé à écimer, solitaire.

Le matériel est posé dans la neige : les bidons
et la tronçonneuse, la veste couchée sur la grume énorme
la hache plantée dans le billot.
Tout est sombre, les fûts épargnés sinuent derrière les flammes.
Le bois se cube et se vend au stère.
Il faudrait l’avoir fini.

Derrière un hallier comme en défens
ce hêtre qui est une question de temps
qui est - on veut voir un défet tant qu’on dirait de lui : dépareillé.

Le hêtre dans la brise rumine sa h ( oblique.
Ici s’abat la hache, d’un coup de glotte ) :
comme une fricative et aussi comme une question,
et la question est topique. C’est l’être.

The how ( the howl ) only
is at my disposal ( proposal ) : watching -
colder than stone   .

2 commentaires:

  1. comme un chêne
    hier
    m'enchaîne à mes yeux ici rougis
    sur son exemplaire foi à ces racines

    le temps
    l'espace
    qu'est-ce devant la hache
    devant les maillons qui se comptent

    je regarde l'air

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  2. Merci ! Quelle bonne surprise !
    ( comme vous je regarde l'air )

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