mercredi 15 avril 2020

Aphrodite offusque tout


Aphrodite offusque tout, visible ainsi au sortir de la mer
vagues remugles des cerisiers arrivant à fleurs, vulve amère
de printemps relégué c’est un sexe indigent un printemps
nécessiteux qui ne peut s’oublier dans l’amour
sinon dans la conscience d’une continuité qui ne tient qu’à nous.

Pensées vernales selon que nous apprenons du temps
à cultiver, à bonne distance, le mode optatif. Avril, puis mai  
nous verrons - je le voudrais - les fleurs petites des cymbalaires
et des cymbalions, ce souhait filtre notre attente dont j’invente
la signification, aux confins gelés du poème où je vais

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire