jeudi 30 avril 2020

Des choses si lointaines

Des choses si lointaines ( pourtant
une forêt entière emplit cette chambre inconnue
ou bien est-ce le hallier impénétrable qui dissimule le lit
dans lequel je dors ). Je dors pour cent ans. Cent ans sont révolus.
Les murs tanguent de tant d’adresse à mesurer l’espace et le temps.
Une couronne flotte au plafond, focale instable tissée d’entrelacs,
un réticule serré où je suis notre avancée. Tu es loin.
Si je savais conjurer le sort ou la distance, et conjuguer les objectifs.

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