Ce sont ces ombres attendues et qui se déportent
- au bord desquelles tu prends froid
t’essayant au poste de sentinelle - cargo de frai
rouillant, double conteneur pour l’unique
nombril de Vénus grelottant
en plein nord.
L’équerre et le rectangle poussent leurs sommets
dans l’herbe différant jusqu’au tyrien beffroi
d’un magnolia de Soulange. Et moi je guette
le signe ultime, le transport - matérialisé, vrai -
de ce printemps : l’ouverture des portes.
Toute cette joyeuseté, la clameur et
le floconnement des
pollens au verger
- semble aussi invincible qu’il est immémorial -,
font un printemps. Mais ulcéré, intouchable
le corps débouté de la saison s’époumone en vain.
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